Némésis
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 L'Histoire en bref!

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Pandora
Fondat' givrée, insolante, chiante, folle mais terriblement attachante. Modèle déposé!
Pandora


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MessageSujet: L'Histoire en bref!   L'Histoire en bref! EmptyMer 23 Sep - 18:40


Si vous vous trouve ici, ce n'est pas par hasard...
Vous êtes ici avec dans l'idée de décrocher le gros lot, je le sais. Cet endroit renferme bien des secrets mais le mieux gardé, je vais vous le révéler ici, et maintenant!
Oubliez tout ce que vous avez pu connaître de normal car ici, ce mot n'a pas sa place. Le lycée Némésis est le plus coté de la région. Il appartient à ma famille depuis des générations. Je me contente de m'occuper correctement de l'héritage familial non pas par fierté, ni pour faire honneur à mes ancêtres, simplement pour récupérer la somme faramineuse qui m'a été promise et pouvoir mener la grande vie comme j'en rêve depuis si longtemps. Et puis, j'aimerai que de là ou il est, père soit fier de moi! J'ai toujours eu tout ce que je désirais mes mes parents n'ont jamais fait attention à moi, ni à ce que je ressentais. Ils pensaient que me couvrir de cadeaux suffirait à faire mon bonheur...Ils se sont trompés! Mais malgré cela, j'aimais mon père et je veux qu'il sourit en me voyant s'il peut encore le faire...


Ma famille à toujours trempé dans des affaires louches. Des trafics en tout genre qui ont fait sa fortune. Les grands parents ont amassé un paquet d'argent considérable et à leur mort, tout me revient! Ma voilà là ou l'histoire se complique, ils veulent savoir si je suis digne d'hériter de leurs biens, ainsi que de la prestigieuse académie familiale. Moi qui pensais que c'était du tout cuit! C'est raté! Voici mon histoire, ou plutôt, une partie, une journée seulement qui a bouleversé à jamais mon existence de petite fille gâtée.


-Une journée parmi tant d'autre, au mois de février-


Je cours à perdre haleine dans les couloirs, furieuse je me demande ce que je dois faire pour récupérer le fric des deux croulants. Je suis tellement révoltée d'apprendre que ce qui me revient risque de profiter à mes cousins ou pire, à des inconnus, que j'oublie toutes forme de bienséance et rentre en coup de vent dans le bureau de Père.


«JE REFUSE QUE MON ARGENT SOIT DONNE A QUI QUE CE SOIT D'AUTRE!!!»


A peine ébranlé par mon entrée en tornade dans son sanctuaire, Père fait pivoter sa chaise et me regarde droit dans les yeux


«De un: Ce n'est pas encore ton argent.
De deux: C'est la décision des parents de ta mère, si tu as quelque chose à y redire, c'est à elle qu'il faut t'adresser.»


Et il retourne aussi sec à ses occupation, l'air de ne pas voir que je suis là. J'arrive à contenir ma rage et à garder mon self contrôle. Sous le coup de la colère, je tourne les talons et claque la porte du plus fort que je peux. Un bruit de verre brisé et un soupir d'exaspération. Puis plus rien. Père sort de la pièce en soupirant de nouveau. Aurais-je dépassé les bornes? Je recule de quelques pas, certaine de recevoir un aller retour bien mérité. Au lieu de cela, il me passe affectueusement la main dans les cheveux.


«Très bien, nous allons rendre une petite visite à la belle famille. Ne le dis pas à ta mère, mais je ne supporte pas l'idée qu'une si jolie somme te passe sous le nez.»


Je suis plutôt surprise de ce revirement de situation mais n'ose rien dire de peur qu'il ne revienne sur sa décision.


---


La voiture roule à vive allure. Assise sur une des banquettes, je regarde défiles le paysage. En face de mois, mes parents se disputent et j'essaye de me concentrer sur les arbres qui passent si vite que je n'en distingue qu'une masse vert-sombre. Enfin, la situation va pouvoir se clarifier! Il fait une chaleur étouffante et j'esquisse un geste pour ouvrir la fenêtre. Le regard de ma mère me décourage de faire quoi que ce soit. Elle fait vraiment peur. Pour tout dire, j'ai fait quelques recherches et il se trouve que ce n'est pas ma mère. Père s'est remarié et ma garde lui a été attribuée. Cette femme me déteste car je suis un obstacle de taille entre elle et l'argent de Père...Comme je n'ai pas envie de polémiquer, je sors mon baladeur de mon sac et mets mon casque. La musique envahit ma tête et peu à peu, les éclats de voix ne me parviennent plus qu'étouffés. C'est un vrai bonheur de ne plus les entendre. Soldier Side passe en boucle et je ne me lasse pas de cette chanson. Fredonnant de plus en plus fort sous les yeux haineux de la Furie (ma «mère» si vous préférez), je lui lâche un grand sourire tout gentil et bien provocateur.


«Welcome to the soldier side, there is no one here but me...»


Soudain, j'entends un bruit en sourdine, comme un coup de feu. Sur le coup, je n'y prête pas attention et me contente de monter le volume. Mon regard s'égare du coté de mes parents. Eux ont l'air vraiment catastrophés. Les lèvres de mon père remuent et je devine qu'il crie un ordre dans le téléphone embarqué. Je remarque une tache rouge qui grandit de plus en plus sur la vitre coté chauffeur. La voiture fait plusieurs embardées et j'essaye de me raccrocher à quelque chose. Une des fenêtres se brise et je sens des centaines d'éclats qui se fichent dans ma peau. Le temps de voir le bleu du ciel, j'agrippe la main de Père. Une détonation déchire l'air et je me fais la remarque que vu la position dans la quelle je suis (la tête en bas pour être exacte) nous avons du faire plusieurs tonneaux avant de nous immobiliser. Je me sens sombrer doucement et la dernière chose que je vois, c'est le bleu...le ciel...


Après le bleu, le blanc. Le blanc d'une chambre d'hôpital...
J'essaye de me lever mais tout mon corps me fait mal. Tout repasse dans ma tête...la voiture qui a dérapé, le chauffeur assassiné, les embardées de plus en plus violentes, l'explosion, le ciel, du sang, puis plus rien...


La porte s'ouvre et la dernière personne que j'aurais souhaité voir en cet instant entre dans la pièce: Mon grand père. Derrière lui, je vois la mère de la Furie. Sa femme donc, qui marche raide comme un piquet, la mine austère et pas vraiment sympathique. Je referme les yeux en espérant qu'ils me croient endormie...qu'ils me fiche la paix et s'en retournent dans leur luxueuse villa. Malheureusement, je me suis décidée un poil de seconde trop tard et déjà, le vieil homme tire une chaise pour s'asseoir près de mon lit.


«Pandora je sais que vous etes réveillée. Je veux que vous m'écoutiez»


Je reste immobile en adressant une prière silencieuse à l'infirmière qui se tient devant la porte. Elle fait volte face et j'entends ses pas qui s'éloignent. Je vais devoir affronter les deux petits vieux.


«Dis moi, comment va père.»


«Vous me devez le respect, ne me parlez pas aussi familièrement»


«Votre père est mort. C'est ma grand mère qui vient de parler sa voix est froide et sans émotions. Je l'entends qui ajoute à voix basse «ce n'est pas plus mal d'ailleurs...si seulement il n'avait pas emporté ma fille avec lui...»


Je me redresse, folle de rage et de chagrin, trop faible pour me lever et aller la secouer comme un prunier, je m'empare d'un vase rempli de fleurs fanées et le lance contre le mur, à un mètre environ de sa tête. La mégère à un geste de recul et me regarde avec la même haine qui brûlait dans les yeux de sa fille. Elle ouvre la bouche mais se résigne et se tait.


«Vos parents ne vous ont visiblement pas enseigné le respect»


Il radote, cela fait deux fois qu'il me parle de respect...


«Ta fille n'était pas ma mère!»


«Comment osez vous?»


Il tremble de rage et je souris, satisfaite de constater que je l'ai fait taire.


«Nous ne sommes pas venus ici pour vous faire la morale


ben tiens...


Mais pour vous parler de l'héritage.»


Mon intérêt est ravivé et je mets de coté ma peine pour entendre ce qu'ils ont à me dire.


«Comme vous le savez, votre père était très riche. Vous venez d'une famille illustre. Ma fille avait épousé votre père parce qu'elle l'aimait profondément. Réfléchissez bien à cela»


Un rire nerveux me secoue. Encore une connerie! C'était juste une femme attirée par tout ce qui se comptait en espèces sonnantes et trébuchantes! C'est par intérêt pur et simple qu'elle s'est marié avec père.


«Nous avons aussi beaucoup d'argent. Vous le savez n'es ce pas?»


«C'est bien pour ça que vous êtes ici non?»


«Oui. Vous savez, notre fille ne vous a jamais considéré comme sa fille...Mais il se trouve que nous n'avons pas d'autres petits enfants. Vous êtes la seule à pouvoir prendre la succession de notre empire financier»


Empire financier? Argent sale, meurtres, trafics et compagnie oui! Je ne dis rien et garde mes remarques acerbes pour la fin, histoire de lui asséner tout dans la figure quand il en aura fini...


«Nous acceptons de tout vous léguer...»


Ah? c'est nouveau ça...je croyais que je n'étais pas de sa famille


«A une seule condition»


Je me disais aussi...


«Vous devez gérer le Lycée Némésis qui appartenait à feu vos parents et faire en sorte que tout aille pour le mieux. Le code de notre compte en banque est quelque part dans l'établissement. Si pendant 10 ans vous arrivez à vous débrouiller, nous vous révélerons l'emplacement exact du code.»


«Dans dix ans, tu seras mort papy...»


«Ne nous faites pas regretter notre décision...»


«J'accepte!»


«Attention! Vous n'êtes pas la seule à convoiter notre argent...nous en avons désigné d'autres...»


Encore une entourloupe! Mais disons que je m'y attendais, de la part de ces deux momies, il faut toujours s'attendre au pire...Je pense que je vais passer plusieurs semaines dans cette chambre d'hôpital, alors autant l'arranger pour qu'elle soit confortable! Déjà, les repas sont infects! Je commande un plat de Sushis et le dévore sous les yeux atterrés de mes aïeux.


Un mois plus tard, je suis de nouveau sur pieds mais j'ai un peu de mal à marcher et me sers de béquilles pour ne pas tomber. Peu désireux de devoir s'occuper de moi durant ma convalescence, m'ont directement envoyée au Lycée pour «que je m'habitue à mon nouveau lieu de vie». L'immense bâtisse est encore vide et cela me convient très bien car je n'ai pas envie de compagnie pour le moment. Je commence à aimer cet endroit et j'y suis bien installée. Quelques fois, la mélancolie me prend, je repense à Père et me réfugie sur le toit pour pleurer tranquillement avec pour seule compagnie les oiseaux. Il n'y a personne pour m'embêter ailleurs mais j'adore cet endroit. Je me demande aussi quels sont les «autres» et si on ne pourrait pas s'arranger pour se partager le pactole...il y en aura bien un ou deux qui accepteront de faire équipe avec moi non?


J'ai beaucoup réfléchi et même s'il faut que je me défonce pour faire tourner ce bahut, je récupérerai ce qui m'est dû! Et aussi, car j'ai l'intime conviction que les réponses aux questions que je me pose se trouvent ici. Je trouverai qui a tué Père et je lui ferais payer!
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